Histoire: le Parc

Nous n’avons pas les plans originels du château et de ses alentours, d’époque médiévale ou moderne, mais sa position, ensoleillée et agréable, les décors qui y sont encore présents, et sa transformation, de préférence à d’autres, en château résidentiel au XVIIIe siècle, indiquent que ce fut une résidence appréciée, un lieu d’habitation particulièrement recherché. On sait que les Challant, Iblet, ou Jean de Challant, ou François de Challant, qui en ont fait leur résidence, l’agrandissent et l'embellissent dès 1400, en en faisant un lieu de vie agréable, sans doute déjà pourvu d'un jardin, peut-être un parc, où une réserve de chasse, logée sur la gauche orographique, au débouché de la vallée du Marmore, et peut être même d'un étang. Malgré tout, la forte présence de terrasses fossiles (vignes, champs), et de structures agricoles anciennes (un moulin), nous laissent imaginer plutôt un parc d'agrément qu'une forêt.

château de Châtillon. Parc.

Le Parc actuel, comme il fut voulu par Pauline Solaro di Govone, épouse Challant, est toujours de propriété de la Comtesse Claudia Passerin d'Entrèves, mais il est ouvert au public par les bons soins de l'administration régionale, qui en à la garde et en assure l'entretien.

Château de Châtillon. Allée principale du parc. Château de Châtillon. Allée principale et prairie du parc.

Château de Châtillon. Allée principale et prairie du parc.

Il a une superficie totale d'environ 3 Ha, même si la zone accessible aux visiteurs ne compte qu'à peu près 2 Ha. On a identifié, à l'intérieur du Parc, 33 arbres considérés comme plantes monumentales par leur âge (ils datent du XVIIIe siècle!) et leur stature (certains font plus de 30 m de haut), appartenant à 9 différentes espèces. Dans cet espace protégé, ils ont trouvé un équilibre fragile, qui leur permet de subsister, et dont ils supportent mal les modifications. C'est pourquoi l'usage du Parc est limité à de tranquilles et respectueuses promenades, strictement contenues dans les zones autorisées, et il est interdit d'y pique-niquer.

Château de Châtillon. Cèdre du liban.Château de Châtillon. Hêtre rouge.Château de Châtillon. Terrasses.

Château de Châtillon. Allée principale, sentiers et terrasses dans le parc, en hiver. On remarque un cèdre du Liban (gauche), un hêtre rouge mais sans feuilles (centre), terrasses malmenées par le gel (droite).

Plantés au début du XVIIIe siècle, un tilleul de 5 mètres de circonférence et de 35 mètres de hauteur, quelques hêtres d'un mètre et demi de diamètre, un cèdre de l'Atlas d'une circonférence de 4,5 mètres et d'une hauteur de 30 mètres occupent le devant de la scène dans le parc. On y observe également des frênes, des chênes et des érables, de toutes tailles et âges.

Château de Châtillon. Sentier près du jardin potager. Hêtre vert. Prairie centrale.

Ces plantes monumentales, défendues par une loi spéciale régionale, sont repérées par un panonceau qui en indique les caractéristiques.

Château de Châtillon. Allée principale en été.Château de Châtillon.  Allée latérale le long du jardin, en hiver.

Château de Châtillon. Allée principale en été. Allée latérale le long du jardin, en hiver.

Ce parc est donc ouvert au public, et est fort appréciable dans les chaleurs de l’été ou pour ses couleurs à l’automne.

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